« Aujourd’hui, nous sommes entièrement autosuffisants en céréales et nous pouvons gagner à en exporter à l’international, a affirmé Alexandre Tkatchev au journal russe Izvestia. Selon nos estimations, la récolte nationale dépassera les 117 millions de tonnes. C’est un record absolu pour la Russie moderne », a-t-il ajouté, imputant ces résultats à une hausse de la productivité en dépit d’une réduction des surfaces agricoles.

Conforter son rang à l’exportation

En septembre, la Russie avait relevé ses prévisions pour 2016 à au moins 113 millions de tonnes, déjà un record. La récolte de céréales avait atteint 104,8 millions de tonnes l’an dernier, un résultat déjà élevé qui avait permis au pays d’enregistrer un record d’exportations à 33,9 millions de tonnes sur la campagne de 2015-2016 et de dépasser les États-Unis comme premier fournisseur de blé de la planète (24,6 millions de tonnes).

Pour la campagne de 2016-2017, la Russie espère désormais exporter 30 à 35 millions de tonnes toutes céréales comprises, après avoir dans un premier temps tablé sur 40 millions. La Russie a aussi l’ambition d’augmenter sa récolte jusqu’à 130 millions de tonnes d’ici à 2030. Le record enregistré par le pays remonte à 1978 avec 127 millions de tonnes et des surfaces cultivées bien plus importantes qu’actuellement. Depuis la chute de l’URSS, le maximum était de 108 millions de tonnes en 2008.

AFP