Dans un communiqué du 28 juin 2016, le NEPG (North-Western European Potato Growers – Producteurs de pommes de terre du Nord-Ouest européen) estime que la surface de pommes de terre de consommation tournerait autour de 553 000 ha en 2016. Elle progresserait de 4,9 % en un an et de 3,5 % par rapport à la moyenne quinquennale.

Une augmentation « relativement acceptable »

C’est en Belgique que cette augmentation est la plus élevée : + 12,4 % en un an. En Grande-Bretagne, les plantations étaient en retard et les premières estimations officielles de surfaces seront publiées au début de juillet. C’est aux Pays-Bas que la hausse est la plus mesurée, avec + 1,5 %, mais la surface en betteraves y a progressé de 20 %.

Le NEPG considère que cette augmentation des surfaces de 3,5 % par rapport à la moyenne quinquennale est relativement acceptable, dans le sens où les capacités de transformation sur le périmètre du NEPG augmentent également. D’autant plus que les pertes potentielles en culture, à ce stade, ne sont pas prises en compte.

Des surfaces perdues à cause de la pluie

En effet, en dehors de la Grande-Bretagne, les pays du NEPG ont subi une pluviométrie abondante ces dernières semaines. Localement, ces averses ont pu causer des dommages sévères aux cultures. Dans certains secteurs, c’est de 10 à 20 % des surfaces qui sont perdues.

Au global, le NEPG évalue à plus de 1 % les surfaces plantées d’ores et déjà perdues. C’est surtout en Belgique et aux Pays-Bas que les dégâts sont importants, avec 3 % des parcelles de pommes de terre perdues. Outre les pertes effectives, les producteurs doivent ou devront faire face à des problèmes de qualité signalés en culture : pourritures humides, tubercules verts et mildiou.