Bien que les estimations mondiales de production et de consommation soient de nature à tirer les prix vers le haut, les éléments baissiers semblent pourtant l’emporter. Les cours du maïs, tant sur Euronext que sur le marché physique, sont globalement stables et restent inférieurs à ceux de l’année dernière sur la même période. En cause, une certaine attractivité du blé en alimentation animale, ce qui n’était pas le cas l’an dernier. FranceAgriMer prévoit, d’ailleurs, une baisse de 0,8 Mt des utilisations par les fabricants d’aliments du bétail à 2,5 Mt, un de ses plus bas niveaux depuis cinq ans. Si bien que le stock de fin de campagne est prévu en hausse de 10 %, à 2,2 Mt, malgré une baisse des disponibilités.