La production de graines de coriandre, nouvelle sur l’exploitation, se fait dans le cadre d’un contrat avec Suba France. Elles sont destinées à l’export (pays du Maghreb) et servent en condiment. Au printemps, la culture se sème plus tôt que le tournesol, ce qui lui permet de mieux passer la période chaude de mai-juin. « Avec un rendement de 12-13 q/ha et un prix de vente à 700 €/t, la coriandre m’assure une marge de 700 €/ha », calcule Jean-Michel Bonato. Elle nécessite peu d’intrants (peu d’engrais, un herbicide, et un fongicide si besoin) et mobilise des outils classiques pour le semis et la récolte.
La coriandre demande plus de travail à la récolte, car elle doit être livrée séchée et conditionnée en big-bags. C’est le seul désavantage identifié à ce jour. En effet, ces tâches coïncident avec d’autres pics d’activité de l’exploitation : la récolte des semences de betteraves et le séchage de celles d’oignon.