En août 2023, avec un nombre identique de jours ouvrés par rapport à 2022, la production d’aliments composés a atteint 1 586 000 tonnes, observent La Coopération Agricole nutrition animale et le Snia dans leur note de conjoncture diffusée le 19 octobre 2023. Elle s’affiche 2,5 % au-dessus de son niveau d’août 2022.
Davantage de volumes en bovins et volailles
Les fabrications progressent « de 2,5 % en bovins, à la fois en vaches laitières (+1,8 %) et en autres bovins (+4,1 %) ». En volailles aussi, la tendance est haussière : +6,2 %, un bond « à mettre en perspective avec le contexte de 2022 très impacté par l’influenza aviaire ».
La hausse est « marquée en […] palmipèdes (31 %), en dindes (12,8 %), [et] plus modérée en pondeuses (6,4 %) et en pintades (2,9 %) », détaillent La Coopération Agricole nutrition animale et le Snia. Les volumes destinés aux poulets s’effritent de 0,8 % et ceux pour les cailles chutent de 7,5 %.
Moins en porcs, ovins, caprins et en allaitement
La filière porcine accuse un repli de 2,4 % des volumes d’aliments composés produits, à 368 500 tonnes. Tous les segments de marché sont touchés : –1,2 % en porcelets, –3,4 % pour les truies et –2,4 % en engraissement. Les volumes pour les ovins et caprins reculent de 2,4 %, ceux pour les lapins de 7,3 %, et les aliments d’allaitement de 4,9 %.
En cumul depuis janvier 2023, la production globale d’aliments enregistre une légère baisse, de 0,6 %. Elle atteint 18 319 800 tonnes. Les volumes destinés aux bovins progressent de 2,5 % et ceux pour les volailles de 1,6 %. « La production d’aliments pour porcs est en retrait de 5,6 %. Sur les autres espèces, la baisse est très marquée en lapins (–9,3 %) et en aliments d’allaitement (–10,9 %). »