Selon le dernier bulletin Céré’Obs, publié le 8 août 2025, la proportion de maïs grain jugé en état « bon à excellent » a légèrement reculé entre le 31 juillet et le 4 août 2025. Elle est passée de 69 à 67 % (contre 77 % à la même période en 2024). 98 % des parcelles de maïs grain avaient atteint le stade « floraison femelle » au 4 août, et 5 % étaient au stade « humidité du grain à 50 % ». La date médiane de ce dernier stade était en avance de 15 jours par rapport à la campagne 2023-2024, et de 6 jours sur la moyenne quinquennale.

« À la faveur d’un été sec, les cultures de maïs sont en avance avec une grande majorité de parcelles ayant dépassé le stade floraison femelle, observait le 4 août l’équipe Arvalis basée dans le Sud-Ouest. Les semis de fin mars arrivent, quant à eux, au stade grain laiteux, voire pâteux mou. »

Encore un peu de blé tendre à récolter

Entre le 29 juillet et le 4 août 2025, la récolte française de blé tendre a progressé de 89 à 94 %. La date médiane de ce stade présente une avance de 15 jours par rapport à la précédente campagne, et de 8 jours sur la moyenne quinquennale. En Bourgogne-Franche-Comté, « les moissons de céréales ont démarré tôt et se sont déroulées à vive allure à la faveur d’une météo favorable, résume l’équipe Arvalis locale le 31 juillet 2025. Les rendements sont globalement bons et les poids spécifiques très hauts. En revanche, c’est la protéine qui fait défaut avec une moyenne régulièrement inférieure à 11,5 %. »

C’est en Normandie et en Bretagne qu’il restait le plus de surface de blé tendre à moissonner : la récolte y était avancée à 67 % pour la première, et à 87 % pour la seconde. Il restait quelques parcelles encore debout dans les Hauts-de-France (moisson terminée à 93 %), dans le Grand Est et en Ile de France (97 %) ainsi qu’en Provence-Alpes-Côte d’Azur (98 %).

97 % de l’orge de printemps moissonnée

Par ailleurs, la récolte d’orge de printemps était terminée à 97 % au niveau national, avec là aussi de l’avance : 16 jours pour la date médiane comparé à la précédente campagne, et 9 jours sur la moyenne quinquennale. Il restait encore 12 % des surfaces à moissonner dans les Hauts-de-France, 4 % dans le Grand Est et 3 % en Île-de-France.

Ailleurs en France, c’est vers les semis de colza que l’attention se tourne.

Et en Normandie, c’est un drôle d’oiseau qui tient compagnie :