La campagne de 2025 ne sortira pas des sentiers battus pour les pêches, nectarines et brugnons. « Selon les estimations établies au 1er mai 2025, la production française pour l’ensemble de la campagne atteindrait 236 200 tonnes, un niveau équivalent à celui de 2024. » C’est ce que rapporte Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans une note d’Infos rapides publiée le 15 mai 2025. Ce niveau « inchangé » s’accompagne d’évolution différente entre les régions.

Des disparités entre les régions

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, la récolte pourrait dépasser de 8 % celle de 2024 et la moyenne des cinq dernières années de 19 %. Ce bond s’explique par un renouvellement important des vergers : les jeunes plantations sont désormais arrivées à maturité et affichent de meilleurs rendements. Dans la région, la production est évaluée à 86 200 tonnes pour une surface de 2 700 hectares.

« En Occitanie, malgré des pluies durant la floraison, les rendements devraient augmenter de 3 % par rapport à ceux de 2024, estime Agreste. Avec des surfaces en production qui diminuent (–8 %), notamment dans le Roussillon, la production totale reculerait toutefois de 4 % sur un an. »

Dans la Vallée du Rhône, la production est attendue en baisse de 6 % par rapport à 2024, en raison d’un repli de 4 % des surfaces cultivées et des pertes causées par le gel survenu à la fin de mars. En dehors des zones touchées, la floraison a été abondante. Les premières récoltes pourraient débuter aux alentours du 10 juin, selon Agreste. La production de la région Auvergne-Rhône-Alpes est estimée à 35 700 tonnes