71 % des échantillons analysés à ce jour sont provisoirement classés en qualité « médium », et 11 % en « access ». Ils sont seulement 13 % classés en « supérieur », contre 34 % pour la moyenne quinquennale, et 5 % en « premium » (28 % pour la moyenne quinquennale). C’est ce que révèle FranceAgriMer dans son rapport publié le 21 août 2024, sur la base des analyses réalisées dans son laboratoire au 14 août, en partenariat avec Arvalis.

Classement en termes de qualité des blés tendres français au 14/08/2024 (52 % des échantillons analysés)

Les blés de qualité premium se retrouvent en plus forte proportion dans les régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, et relativement peu dans le Nord et l’Est de l’Hexagone. Les résultats d’analyse commencent tout juste à arriver en Bretagne et dans les Pays de la Loire.

Répartition régionales des blés tendres en fonction de leur qualité (© FranceAgriMer)

FranceAgriMer rappelle que « les échantillons sont prélevés à l’entrée des silos de collecte, avant le travail des organismes stockeurs et en particulier avant le nettoyage du grain ». Selon les critères de qualité, les résultats sont connus pour 22 % à 61 % des échantillons totaux qui seront analysés. Nous détaillons ici les critères pour lesquels au moins la moitié des échantillons ont été mesurés.

Un PS faible

Le poids spécifique (PS) a été impacté par des conditions météorologiques défavorables. Seulement 30 % des échantillons de blés obtiennent une valeur supérieure à 76 kg/hl et 39 % sont en deçà de 74.

Le taux protéique se situe à plus de 11,5 pour 42 % des échantillons, entre 11 et 11,5 pour 36 % d’entre eux et à moins de 11 points pour 22 % des échantillons.

L’indice de chute de Hadberg est supérieur à 240 secondes pour la quasi-totalité (99 %) des blés analysés jusqu’à présent.

Les chiffres définitifs pour l’ensemble des échantillons, soit 560 répartis sur 265 silos en France, seront communiqués à la mi-septembre 2024.

Audrey Dibet