En salades d’hiver, l’offre reste abondante en début de campagne du fait du climat doux, et dépasse largement la demande, ce qui entraîne des prix bas. La production se réduit ensuite et les cours remontent, s’établissant bien au-dessus de la moyenne quinquennale. Avec un recul de la production de 15 %, le marché des endives reste fluide. Les prix augmentent, sans pour autant compenser toujours la hausse des coûts.

Avec des surfaces en recul et une belle qualité, les choux-fleurs d’hiver sont bien valorisés. Sur un marché européen déficitaire, l’export reste actif. Les surfaces et les rendements en carottes de conservation reculent de 20 %. Les cours, eux, sont soutenus de même que ceux des poireaux, dont la production fléchit aussi. Avec une météo favorable, les apports d’asperges restent réguliers tout au long de la campagne. Rendements et prix sont satisfaisants.

La production de tomates françaises a reculé de 9 % en 2023 par rapport à 2022.

La production de concombres augmente légèrement, avec des prix qui fluctuent en fonction de la météo, plus ou moins favorable à la consommation. La hausse des coûts de l’énergie et le manque de lumière en début de saison impactent la production de tomates, qui diminue de 9 % par rapport à 2022. Les prix restent supérieurs à la moyenne jusqu’en juin avant de fléchir en juillet puis de rebondir en août. Les importations du Maroc continuent à augmenter et la part de la production nationale n’est plus que de 58 %.