Le début de la campagne de 2021-2022 d’endives a été marqué par une offre plus élevée que la demande. C’est ce qu’indique Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans une note de conjoncture. Les prix ont donc commencé par se tasser.
De plus, après des transferts vers les banques alimentaires, une partie de la production a été détruite au champ et des stocks se sont formés durant l’automne.
Les prix plongent
La crise conjoncturelle s’est amorcée pour l’endive le 19 novembre 2021, elle a duré 37 jours. Après le 10 janvier 2022, le marché s’est activé avant que la commercialisation ne ralentisse. L’endive est de nouveau entrée en crise le 21 janvier 2022. En janvier 2022, les prix ont régressé de 29 % en glissement annuel.
Agreste estime qu’au début de février, les superficies implantées en racines d’endives pour la campagne de production de 2021-2022 étaient de 8 845 hectares. Elles sont donc « en légère hausse de 1 % sur un an mais stables par rapport aux surfaces moyennes 2016-2020 ».
Du côté de la production de racine, pour la campagne de 2021, qui s’étend de mai à novembre 2021, elle est estimée à 261 137 tonnes. Elle serait donc stable par rapport à celle de l’an passé. Pour les chicons d’endives, obtenus à partir du forçage des racines et récoltée entre septembre 2021 et août 2022, la production atteindrait 146 604 tonnes.