Arthur Idrac exploite avec son père 600 ha dans les coteaux du Gers. Tout son matériel est en propriété et il réalise ponctuellement des travaux pour des tiers. Il calcule précisément ses coûts de mécanisation avec un logiciel spécifique. « Cela me permet de connaître mon seuil de commercialisation. Ce n’est plus suffisant de se contenter de gérer les charges opérationnelles. Il faut adapter sa stratégie d’investissement », explique-t-il.

Au départ, il était convaincu de l’intérêt des sites de location de matériel, maintenant il l’est moins. « Les tarifs ne sont pas plus avantageux que ceux des ETA. Dans ma région, pour la moisson, il existe des entreprises performantes, qui pratiquent des prix compétitifs », renchérit-il. Avec une traction de 0,88 ch/ha, il optimise déjà son système. « Louer son matériel a peut-être davantage d’intérêt pour les structures de taille moyenne », conclut-il. Arthur Idrac a cependant mis en ligne son semoir à tournesol, un matériel très spécifique, onéreux et qui ne lui paraît pas suffisamment amorti. Il n’a encore eu aucun contact par le site.