Alternance de grosses chaleurs, de pluies et d’ensoleillement dans certaines régions… Personne ne sait trop quoi penser de la météo de juillet 2024. Meteonews tranche une bonne fois pour toutes. « Les principaux paramètres climatiques, températures, précipitations et ensoleillement, sont restés proches des chiffres d’un mois de juillet normal », résume l’organisme de prévisions météorologiques dans une note d’information diffusée ce mercredi 7 août 2024.
Des températures à peine plus élevées
« Après une première quinzaine relativement fraîche, la chaleur est revenue plus fréquemment sur la France, mais encore de façon aléatoire à l’exception des régions du sud-est. Une vague de chaleur assez tardive s’est invitée en toute fin de mois », constate Meteonews.
Au final, juillet 2024 serait un mois dans les normales, à peine plus chaud que d’habitude. Il affiche 0,8 degré au-dessus de la normale de 1991-2020 avec une moyenne de 21,3 °C. La température la plus élevée au niveau national a été atteinte le 30 juillet à Granès, dans l’Aude, avec 41,1 °C.
Côté ensoleillement, malgré un gros déficit jusqu’au 15 voire jusqu’au 20 juillet, la dernière décade reste globalement très ensoleillée et rattrape la quasi-totalité du retard. « Un important déficit est notamment noté des côtes de la Manche aux Pays de la Loire ou encore sur le Bassin parisien. Les Pyrénées-Orientales s’en sortent avec un très bon ensoleillement. Les autres régions flirtent avec leurs normales, un peu moins de l’Aquitaine au nord-est, un peu plus des Pyrénées aux frontières de l’est. »
Des précipitations inégales
« Ce mois de juillet a été globalement bien arrosé voire très arrosé au nord de la Loire, sur le Massif central et près du golfe du Lion. Au contraire, il fut anormalement sec de l’Aquitaine au Poitou, sur la Côte d’Azur ainsi que sur l’île de beauté », explique MeteoNews.
Là encore, juillet 2024 fait dans le « classique » avec un cumul moyen mensuel de 51 mm pour une normale de 50 mm. La Corse et les Alpes-Maritimes n’ont pas bénéficié des précipitations avec un cumul de seulement 0,2 mm dans les deux cas, chiffre le plus bas en France métropolitaine.