« Après un mois de février très sec, cette première quinzaine de mars 2019 a été très perturbée et humide sur le nord et très sèche le sud-est », signale Météo-France dans un communiqué du 15 mars 2019. Le changement de type de temps a en effet été très net, avec l’installation de conditions dépressionnaires et d’un flux océanique humide, venteux et doux concernant une large moitié nord de l’Hexagone.

Sec sur la moitié sud

Sur la moitié nord et surtout au nord de la Loire, les cumuls de pluie sur la première quinzaine de mars approchent ou dépassent la moyenne d’un mois de mars entier. Ils correspondent parfois à plus de 2 fois les cumuls d’une première quinzaine de mars « moyenne ».

 

Pendant ce temps, sur les régions du Sud-Est, le temps sec qui s’est durablement installé depuis la fin de décembre 2018 s’est poursuivi au début de mars.

 

« Mais c’est surtout depuis le début de l’hiver astronomique (qui débute le 21 décembre) que le déficit de pluie est remarquable », complète Météo-France. Ainsi, l’hiver 2018-2019 devrait se placer parmi les plus secs sur certaines villes situées entre le Roussillon, le Languedoc, la Provence et l’est de la Corse.

Ensoleillement déficitaire sur la moitié nord

Le régime océanique perturbé du début de mars se traduit naturellement par un ensoleillement déficitaire sur la moitié nord, contrastant avec le mois de février qui avait été exceptionnellement ensoleillé sur une grande partie de la France.

 

Le pourtour méditerranéen a en revanche poursuivi la tendance ensoleillée déjà en place depuis le début de l’année.