La première impression est souvent la bonne. Et comme aime à répéter Béatrice Le Guen, animatrice du réseau des Fermes 4 soleils de la coopérative Le Gouessant, « elle ne se présente jamais deux fois » (lire page 49).

Alors, en ces temps où l’image des exploitations agricoles sert autant de valeur commerciale auprès des consommateurs qu’elle participe à l’enjeu sociétal auprès des citoyens, mener un projet d’aménagement de ses abords de ferme n’a jamais autant concouru à la stratégie de l’entreprise. Plus largement, c’est à la mise en valeur de la profession que cela profite.

Vivre et travailler dans un cadre attrayant

Vivre et travailler dans un cadre pratique, sécurisé et attrayant a évidemment, et en priorité, son intérêt. C’est pourquoi les intentions de projets d’aménagement se multiplient à nouveau, mais sans parvenir toujours à se concrétiser. Par quoi commencer ? Comment s’organiser, s’adapter aux contraintes, lutter contre les mauvaises herbes, végétaliser un talus ? Quel arbre planter ? Quelle signalétique pour quel type d’entrée ? Le premier geste, soutiennent les paysagistes, est de ranger, pour y voir plus clair.

Se faire conseiller, au moins au début de sa démarche, peut aider aussi à définir ses priorités. Ce qui est certain est que le projet doit être global et réfléchi en tenant compte des exigences sécuritaires, du patrimoine local, comme de la capacité d’une plante ou d’un arbre à pousser. C’est dire la multiplicité des facteurs à considérer… Pourtant, ils sont de plus en plus nombreux à trouver le bon équilibre.

Des Côtes-d’Armor à la Corrèze, en passant par les Hautes-Pyrénées, trois familles d’exploitants livrent leur parcours, leurs astuces pour réduire leurs dépenses en matière de temps et d’argent, et les retombées de leur projet d’aménagement.

Rosanne Aries

avec Aurore Cœuru