«Pour chaque tracteur de plus de 600 ch que nous avons acquis, nous nous sommes séparés de deux, voire trois autres de 200 ch. Cette réduction du nombre de machines dans le parc a eu beaucoup d’effets positifs », explique Jim Jastszebski, en retraçant l’historique de son exploitation de 1 600 ha à Hourtin, en Gironde. Celle-ci produit des céréales, des semences et des légumes de plein champ.

Le choix de la puissance

Un Case IH Quadtrac 620 et deux Challenger MT865C composent l’écurie du domaine. Ces 3 tracteurs en ont remplacé 7 de 200 ch.

Jim se montre très satisfait de ce choix, effectué il y a quelques années. « Face à la difficulté de trouver des chauffeurs compétents, et dans un réel besoin de réduire les coûts de production, j’ai décidé d’investir dans la puissance plutôt que dans le nombre. L’augmentation du débit de chantier m’a permis de réduire le nombre de chauffeurs et de limiter le travail de nuit, qui représente une charge salariale très élevée. »

Des économies liées au temps de travail mais pas seulement, constate l’agriculteur. « Posséder des tracteurs de très forte puissance nous autorise à utiliser des outils de grande largeur pouvant effectuer plusieurs tâches en un seul passage. Le nombre d’allers-retours et les interventions sont réduits drastiquement, tout comme la consommation de carburant et l’impact des machines sur le sol. »

Nouvelle organisation

Si cette solution est plus économique qu’une flotte de 7 tracteurs de 200 ch, l’investissement n’est pas pour autant plus élevé. « Trois tracteurs de 650 ch et les outils adaptés représentent un investissement équivalent à 7 tracteurs et leurs outils », confie Jim.

L’agriculteur a choisi trois engins de puissance, de poids et d’équipements similaires, qui effectuent chacun des travaux de décompactage, labour et déchaumage 1 500 heures par an. « Avoir des modèles identiques permet, en cas de panne, d’utiliser un autre tracteur pour terminer la tâche interrompue. Ainsi, nous perdons moins de temps », se satisfait-il.

Toutefois, l’agriculteur a aussi choisi un Quadtrac. « Un modèle articulé sur 4 chenilles dispose d’un vrai blocage de différentiel pour être plus à l’aise en conditions humides, ce qui fait défaut aux Challenger. Deux technologies de chenilles différentes permettent d’avoir des engins complémentaires ! »