Le commerce est actif sur les bassins proches des zones d’engraissement du grand ouest, avec une volonté de limiter les transports. Sur les marchés de Cholet et de Châteaubriant, les tarifs sont très fermes dans les charolais de 300-350 kg, qui se valorisent entre 1 050 et 1 150 € par tête. Ceux de 250-300 kg partent entre 3,50 et 3,60 €/kg vif. Ces tarifs sont identiques à ceux pratiqués dans le centre du pays, auxquels il faut ajouter les frais de transport.

 

Dans les animaux plus lourds, les échanges restent assez fluides, mais l’envolée des coûts de production et les craintes d’assurer les approvisionnements en céréales et tourteaux en Italie ou en Espagne tendent à freiner la demande. L’équilibre commercial est fragile, avec une offre qui peine toujours à couvrir la demande pour des engraisseurs en recherche de stabilisation des prix. À Moulins-Engilbert ou Châteaumeillant, les bons mâles de 350-450 kg se négocient autour de 3,25-3,30 €. Ceux de plus de 450 kg restent recherchés pour l’Algérie, mais cette limite de poids ne pourra plus être dépassée après le 1er avril.

 

En race limousine, le commerce reste dynamique. À Ussel ou à Agen, les tarifs des broutards de 300-400 kg oscillent autour de 3,20-3,30 €. Les mâles blonds d’Aquitaine de 300-350 kg se valorisent, quant à eux, entre 1 100 et 1 200 € sur les marchés. La marchandise de second choix est un peu moins recherchée pour des expéditions vers l’Espagne.

 

En femelles, l’activité commerciale reste fluide et les tarifs se maintiennent. Les bonnes charolaises ou limousines U de 300-350 kg affichent 3,05 € de moyenne sur les cadrans du centre, mais le tri est plus marqué dans la moyenne marchandise à destination de l’Espagne.