La décision de l’Italie d’accepter les animaux non valablement vaccinés permet aux opérateurs d’élargir leur panel de marchandise, même s’ils doivent recourir à un test PCR. Sans cette modalité dérogatoire, le déficit d’approvisionnement aurait été assez important pour la filière italienne de l’engraissement de jeunes bovins.

 

Sur les marchés, les transactions sont fluides et les tarifs restent très fermes dans les bons mâles charolais ou limousins U de 350-450 kg. À Moulins-Engilbert, Châteaumeillant ou Saint-Christophe-en-Brionnais, les mâles charolais U de 400-450 kg se vendent entre 2,65 et 2,75 €/ kg vif tandis que ceux de 450/500 kg se négocient entre 2,55 et 2,65 €. La demande pour la repousse ou la mise en atelier d’engraissement est assez soutenue dans les animaux U de 300-350 kg. Ces derniers se valorisent entre 2,70 et 2,80 €.

 

Dans les limousins, les tarifs se stabilisent. Les lots vaccinés de 350-400 kg se valorisent à 2,91 € à Ussel. Du côté des broutards de 300-350 kg, les tarifs oscillent entre 2,85 et 2,95 € à Agen ou à Mauriac.

 

Des écarts de valorisation très significatifs sont observés à l’encontre des animaux non-vaccinés de moyenne conformation qui ne sont plus éligibles au marché espagnol. Ces gammes de marchandise sont particulièrement rencontrées sur la moitié nord du pays.

 

En femelles, la demande reste soutenue dans les bonnes broutardes préparées pour l’exportation sur l’Italie. Les tarifs des bonnes charolaises affichent des niveaux stables entre 2,75 et 2,80 €. Les limousines de 300-350 kg se valorisent, quant à elles, entre 2,85 et 2,95 €.