? Par des « mouvements mondiaux spéculatifs et des perspectives mondiales de récolte en 2019 encourageantes ». Les prix des céréales françaises demeurent supérieurs à ceux de février 2018.

 

Le blé français compétitif à l’exportation

« Dans un contexte de demande mondiale dynamique et de ralentissement des offres russe et ukrainienne en blé tendre, l’origine française est particulièrement compétitive par son prix et sa qualité », complète le ministère. Le prix des oléagineux se contracte légèrement, dans le sillage de l’huile de palme, des graines de canola et de soja.

 

Du côté animal, les cours des gros bovins sont, quant à eux, en progression, par rapport au mois précédent. Ils se « hissent au-dessus de ceux de février 2018 et de la moyenne de 2014 à 2018, après une fin d’année morose sur un an, dans un contexte de repli saisonnier des abattages de vaches plus marqué qu’en 2018 ».

Inquiétudes à cause de la peste porcine

Sur le marché porcin, le spectre de la peste porcine africaine planait toujours en février sur un marché encombré. « Les cours des porcins restent bas en France et ne profitent pas de la timide inflexion à la hausse enregistrée ailleurs en Europe. Ils dépassent toutefois légèrement les cours d’un an auparavant tout en demeurant inférieurs aux niveaux moyens de 2014 à 2018. »

 

« Les cours des ovins restent déprimés par rapport à ceux de février 2018 et aux cours moyens de 2014 à 2018, la hausse des abattages et des importations de viande pesant sur les cours de l’agneau. Quant aux cours des volailles et des lapins, ils s’accroissent sur un an par rapport aux niveaux bas de février 2018 et confirment le redressement par rapport aux prix moyens de 2014 à 2018 amorcé en janvier. »