Les courtiers tentent notamment de deviner comment les autorités américaines vont intégrer dans leur rapport mensuel sur l’offre et la demande de produits agricoles dans le monde (Wasde), l’impact des abondantes précipitations qui ont freiné les semis au printemps. Ils avaient été surpris à la fin de juin quand le ministère américain de l’Agriculture avait donné des chiffres bien plus élevés que prévu sur la superficie affectée au maïs.
Inquiétudes pour le soja
« Dans la mesure où une grande partie des plants, de soja en particulier, sont bien moins développés que ce qu’ils devraient à cette période de l’année en raison des retards dans les semis, ils sont très sensibles à toute météo extrême, relève Michael Zuzolo, de Global Commodity Analytics. Certains craignent particulièrement les conditions chaudes et sèches qui s’annoncent pour la semaine à venir. »
Outre ce rapport attendu jeudi, le ministère a dévoilé lundi après la clôture son rapport hebdomadaire sur la qualité des récoltes ainsi que sur l’avancée des semis de soja et des moissons de blé d’hiver. Il reste étonnant, selon Michael Zuzolo, que les cours du soja montent « alors même que […] l’ambassade des États-Unis à Pékin a abaissé ses prévisions d’importations de soja par la Chine en raison de l’impact de la peste porcine africaine ».
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en septembre, le plus échangé, a terminé lundi à 4,3950 dollars contre 4,3875 dollars vendredi à la clôture.
Le boisseau de blé pour livraison en septembre, le plus actif, a fini à 5,1100 dollars contre 5,1500 dollars vendredi.
Le boisseau de soja pour livraison en novembre, le plus échangé, s’est établi à 8,9775 dollars contre 8,9450 dollars à la précédente clôture.