Maïs : hausse des rendements

Dans son rapport mensuel sur les estimations de production mondiale de céréales et d’oléagineux, l’USDA prévoit une récolte de maïs plus importante qu’anticipé pour l’exercice 2019-2020 aux États-Unis. Les estimations sont en hausse de 650 000 t, à 353,1 Mt, car « le recul des parcelles plantées est compensé par une hausse des rendements », indique le document.

 

Le rapport prévoit non seulement des récoltes américaines plus abondantes, mais également une baisse des exportations, et donc des stocks finaux plus importants. « Cela a conduit à une forte correction des prix du maïs pour que le marché s’aligne avec l’offre prévisionnelle », a commenté Bill Nelson de Doane Advisory Services.

Blé : récolte en hausse

 

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L’USDA s’attend aussi, aux États-Unis toujours, à une production de blé plus importante qu’estimé le mois dernier, à 53,9 millions de tonnes (Mt). Et malgré une hausse de l’utilisation intérieure de la céréale et des exportations, le ministère anticipe un stock croissant à la fin de la saison.

 

La production mondiale de blé est cependant attendue en retrait de 3,4 Mt, à 368 Mt, en raison d’un recul de la production dans l’Union européenne (- 1,3 Mt à 150 Mt), en Russie (- 1,2 Mt à 73 Mt) et au Kazakhstan (- 1 Mt à 13 Mt). Les récoltes ont souffert « d’un mois de juin sec et chaud » en Europe et d’une « sécheresse durant le printemps » pour les pays de la Mer Noire, selon le ministère américain.

Soja : réduction de consommation chinoise

 

 

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Les prévisions de production 2019-2020 de soja sont, elles, en baisse, alors que les États-Unis s’attendent à un recul des surfaces semées. Ils tablent sur un repli des moissons de 4,5 Mt, à 100,1 Mt. Mais le chiffre des stocks finaux de l’oléagineux pour la récolte 2018-2019 a été revu à la hausse (de 28,5 Mt à 29,1 Mt), anticipant la réduction de la consommation de la Chine, premier importateur de soja au monde. « Ce n’est pas une surprise, étant donné les tensions entre les deux pays, mais ça a un impact négatif sur les prix », a expliqué Bill Nelson.