« Les conditions climatiques actuelles et les prévisions entraînent des mouvements extrêmes des cours qui vont sans doute continuer pendant les six prochaines semaines jusqu’à ce que les cultures arrivent à maturité », a indiqué Jason Roose, de US Commodities.

 

Des gelées dans les États du Dakota et du Minnesota « ont donné des inquiétudes », un facteur qui avait fait grimper les cours la veille.

 

Mais vendredi, juste avant le week-end prolongé, alors qu’aucun achat de la Chine n’était en vue pour du maïs ou du soja, « les investisseurs ont pris leurs profits » dans un marché où les stocks sont limités pour les deux prochains mois, a encore indiqué l’expert.

Des prix américains trop élevés

Le cours du blé a reculé également, alors que la récolte s’annonce bonne et que les conditions sont favorables. « D’autres pays ont également été fournisseurs de blé récemment, ce qui nous dit que les prix américains sont trop hauts », a encore affirmé Jason Roose.

 

L’Égypte a récemment acheté par exemple du blé de France « alors que les États-Unis n’étaient pas dans l’offre, ce qui me fait dire que nos prix sont trop forts », a-t-il ajouté.

 

La faiblesse du dollar, qui favorise les produits américains à l’exportation, participe aussi à la hausse des prix. « Entre le climat, l’accroissement des surfaces cultivées, la Chine, le dollar, il y a beaucoup de facteurs impliqués dans ce marché qui bouge si rapidement », a conclu le courtier de US Commodities.

 

Le boisseau de blé (environ 27 kg) pour livraison en juillet, le plus échangé, a conclu à 6,6725 dollars, contre 6,7625 dollars jeudi, en baisse de 1,88 %.

 

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en juillet a terminé à 6,5675 dollars, contre 6,6450 dollars la veille, en repli de 1,16 %.

 

Le boisseau de soja (environ 27 kg) pour livraison en juillet a conclu à 15,3050 dollars, contre 15,3700 dollars à la précédente clôture, en baisse de 0,42 %.