Les prix du blé poursuivaient jeudi après-midi un rebond entamé la veille, permis par le résultat d’un appel d’offres égyptien. L’autorité d’achat du pays a finalement acheté 405 000 tonnes de blé dont cinq bateaux de blé russe, un bateau ukrainien et un bateau français de 60 000 tonnes.
Le coût du fret maritime vers l’Égypte depuis la France « est plus élevé, de l’ordre de 5 dollars la tonne, par rapport aux exportations faites depuis la mer Noire, pénalisant ainsi les origines européennes malgré des prix Fob (free on board, soit sans les frais de transport et afférents, NDLR) souvent inférieurs », commentait le cabinet Agritel.
Fin de semaine calme ?
Il reste que, dans un contexte de prix en hausse (de 20 dollars en moins d’un mois), « les achats du Gasc, l’autorité égyptienne, atteignent, pour des chargements à la fin de novembre, 3 365 millions de tonnes de blé contre 3 215 l’année dernière », soulignait pour sa part le cabinet Inter-Courtage. Cette hausse des prix a profité à l’ensemble des opérateurs, à Chicago, qui a clôturé mercredi en hausse, comme à Paris, estimait Inter-Courtage.
Peu avant 16h30, sur Euronext, la tonne de blé tendre regagnait 1 € sur l’échéance de décembre, à 181 €, et 75 centimes d’euro sur l’échéance de mars, à 184 €.
La tonne de maïs, pour sa part, était sans direction franche, en progression de 75 centimes sur l’échéance rapprochée de novembre à 165 € et en recul de 50 centimes sur celle de janvier à 169,50 €.
La fin de la semaine promettait d’être calme, en raison de la tenue à Vienne d’une Bourse internationale à laquelle se rendront de nombreux opérateurs.