Le maïs, tombé la veille à son plus bas niveau depuis 2016, a profité de la forte remontée des prix du pétrole, qui ont refait une partie de leurs pertes historiques du début de la semaine. Le contrat de référence du baril de WTI échangé à New York a notamment grimpé de 19 %. Les cours de l’or noir influent généralement ceux de l’éthanol, un biocarburant produit en grande partie à partir de maïs, 40 % de la production de la céréale aux États-Unis lui étant destinée.
La production américaine d’éthanol au plus bas
À cet égard, la production d’éthanol a touché un nouveau plus bas historique la semaine dernière, à 563 000 barils par jour, selon les données de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA). Cette chute s’inscrit dans un contexte de net ralentissement des déplacements en raison des mesures de confinement imposées pour lutter contre le coronavirus.
Le marché du soja a, pour sa part, profité de l’annonce d’une vente, de quelque 198 000 tonnes, à destination de la Chine dans le système au jour le jour du ministère américain de l’Agriculture recensant les exportations privées.
Le blé s’est lui replié pour la deuxième séance de suite dans un marché relativement calme.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en juillet, le plus échangé, a terminé mercredi à 3,2475 dollars, contre 3,1725 dollars mardi (+2,36 %).
Le boisseau de blé pour livraison en juillet, le plus actif, a fini à 5,4375 dollars, contre 5,4625 dollars à la précédente clôture (–0,46 %).
Le boisseau de soja pour livraison en juillet, le plus échangé, a terminé à 8,4250 dollars, contre 8,4075 dollars la veille (+0,21 %).