Les cours du blé se sont beaucoup appréciés ces derniers jours des deux côtés de l’Atlantique. Pourquoi ? Notamment à cause d’une multitude d’appels d’offres des pays du Moyen-Orient, et d’incertitudes sur l’offre à venir avec la sécheresse en Australie, une éventuelle restriction des exportations russes et des difficultés de transport en France avec le blocage des ports.
Réduire l’écart avec Euronext
À Chicago, les cours du blé ont atteint en cours de séance un niveau inédit depuis août 2018. « Une fois qu’on a grimpé jusqu’à un prix permettant de réduire la différence avec le blé coté sur Euronext à Paris, ce qui était visiblement l’objectif de plusieurs fonds d’investissement ici, les prix se sont un peu repliés », analyse Mike Zuzolo, de Global Commodity Analytics.
Les acteurs du marché continuaient par ailleurs à surveiller la propagation d’un nouveau virus, qui a fait 17 morts en Chine, s’interrogeant sur les conséquences économiques de cette crise sanitaire dans le pays, important importateur de produits agricoles.
Ils restaient également à l’affût de toute rumeur sur d’éventuelles commandes chinoises de produits agricoles américains à la suite de la récente signature d’un accord commercial entre Pékin et Washington. Mais en l’absence de nouvelles sur ce front, les courtiers échangeant maïs et soja hésitaient à s’engager franchement.
Le boisseau de blé pour livraison en mars, le plus actif, a fini à 5,7775 dollars, contre 5,8150 dollars la veille (–0,65 %).
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars, également le plus échangé, a terminé à 3,8875 dollars, contre 3,8750 dollars à la précédente clôture (+0,19 %).
Le boisseau de soja pour livraison en mars, le plus échangé, a terminé à 9,1375 dollars, contre 9,1600 dollars mardi (–0,24 %).