En juillet dernier, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker était parvenu à désamorcer le conflit commercial opposant l’Union européenne aux États-Unis, en promettant à Donald Trump d’accroître les importations de soja américain dans l’Union.

La Commission européenne aux manettes

Et aujourd’hui, le 29 janvier 2019, la Commission européenne a conclu « que les graines de soja américaines satisfont aux exigences techniques applicables aux biocarburants dans l’Union européenne ». Cette autorisation court jusqu’en juillet 2021.

 

Les États-Unis sont déjà le fournisseur numéro un de soja en Europe pour l’alimentation humaine et animale, avec 75 % de parts de marché. Et les importations communautaires de soja américain ont enregistré une hausse significative depuis plusieurs mois.

 

Selon des données publiées en janvier par l’Union européenne, les importations de soja américain ont progressé de 112 % entre juillet et décembre 2018, comparé à la même période il y a un an.

Des relations fragiles

Les relations entre les États-Unis et l’Union restent tout de même fragiles, et le spectre d’une hausse des droits de douane sur les importations européennes de voitures plane toujours, ce qui inquiète particulièrement l’Allemagne, grand producteur automobile.

 

Le 18 janvier dernier, l’Union européenne a présenté ses plans pour discuter d’une réduction des droits de douane de part et d’autre de l’Atlantique, acceptant d’ouvrir des négociations avec les États-Unis sur les produits industriels y compris automobiles, mais en excluant l’agriculture.