« L’inspection de l’abattoir de Bazas […] a été menée le 27 juillet matin, dès 4h30, par la direction départementale de la protection des populations, avec l’appui technique d’un vétérinaire expert de la Direction générale de l’alimentation », rapporte la préfecture de la Gironde, dans un communiqué publié le 28 juillet 2023.

La veille, l’association abolitionniste L214 avait publié une vidéo tournée dans l’établissement et porté plainte contre ce dernier pour « cruauté et sévices graves ». Une demande de « fermeture d’urgence » de l’abattoir avait été formulée par la même occasion. L’inspection menée le 27 juillet « n’a pas conduit à relever d’anomalie majeure justifiant une suspension d’activité de cet abattoir », rapporte la préfecture de la Gironde.

Plan d’action exigé

En revanche, « des déficiences sur la protection animale ont été constatées et vont être notifiées au responsable de l’abattoir afin qu’elles fassent l’objet de mesures correctives dans les plus brefs délais ». Il est demandé à l’établissement la mise en œuvre d’un plan d’action pour y remédier. Il consiste à « veiller à la maîtrise de l’amenée des agneaux et moutons vers le poste d’abattage », et respecter strictement « l’interdiction d’abattage des porcelets de moins de 40 kg. »

Par ailleurs, la préfecture de la Gironde assure que plusieurs non-conformités relevées par les services vétérinaires « au cours des dernières semaines » ont donné lieu à « la mise en œuvre de mesures correctives par l’abatteur », notamment concernant le renouvellement du matériel d’étourdissement des bovins et amélioration des conditions d’hébergement des animaux.