Dans le paysage des start-up agricoles, Monarch a longtemps fait figure de licorne, c’est-à-dire d’entreprise ayant une réussite exceptionnelle. C’est donc à l’étonnement général que ses dirigeants ont annoncé début décembre, le licenciement d’une centaine d’employés en Californie, ainsi qu’en Inde et à Singapour. Les salariés ont même été avertis que l’entreprise pourrait cesser son activité dans les mois à venir.
En procès avec un concessionnaire
Monarch affirme avoir vendu près de 500 exemplaires de ce qu’il présente comme le premier tracteur agricole autonome 100 % électrique. Il compte le groupe CNH parmi ses actionnaires minoritaires et a signé un accord de licence avec ce tractoriste pour le développement d’une plateforme modulaire.
Depuis quelques mois, Monarch est en procès avec son concessionnaire de l’Idaho (États-Unis) Burks Tractor, un distributeur historique Case IH, qui affirme que « les tracteurs Monarch sont défectueux et ne peuvent pas fonctionner en autonomie ».