L’entrée dans l’hiver est une période de transition, au cours de laquelle certaines personnes se sentent fragiles. Les tensions liées à l’adaptation au nouvel environnement en sont la cause : moindre luminosité, froid, changement de rythme, menace des bactéries et virus… Les raisons de ce mal-être peuvent aussi être sociales car, en hiver, nous voyons moins de monde. Si ces perturbations sont normales, leur cumul et leur durée sont parfois néfastes, pouvant entraîner des troubles physiques (fatigue, insomnie, mal de dos car le corps se relâche) ou émotionnels (tristesse, envie de s’isoler…).

Pourtant, l’hiver a des côtés positifs : c’est un moment de pause, au cours duquel nous devons écouter notre corps, nos envies. Il est nécessaire de s’occuper de soi, car les besoins non satisfaits créent des émotions négatives. Il est important de réguler les tensions par une activité physique, un loisir ou des techniques mobilisant le corps et le mental (sophrologie, yoga, méditation).

Apprendre à se poser, ne signifie pas ne rien faire, c’est faire autrement. Invitez Jean-Yves à s’interroger : « Qu’est ce qui me ferait du bien ? » Lire, inviter des amis, les voir chez eux ou au restaurant, aller au cinéma, cuisiner, faire des jeux de société, des travaux manuels… ? Le sport est un très bon allié aussi. Prendre soin de soi n’est pas égoïste. Au contraire, car si nous nous sentons mieux, nous serons plus disponibles pour notre entourage.

Il faut anticiper, dès l’automne, en mangeant équilibré, avec des aliments qui apportent de l’énergie, comme les fruits secs, en cherchant du positif dans le quotidien, en dormant bien, en luttant contre l’isolement, car l’être humain a besoin de contacts. S’enfermer dans sa carapace n’est pas une solution, car il est difficile d’en sortir.

Si le mal-être s’installe tout de même, conseillez à votre cousin d’aller voir un professionnel, à commencer par son médecin généraliste. Et qu’il n’hésite pas à en parler à des proches comme vous, qui auront une écoute bienveillante.

Propos recueillis par Dominique Péronne