« En 2020, les importations chinoises de lait infantile se sont repliées de 3 % sur un an. Cela reste toutefois le deuxième niveau le plus élevé jamais enregistré. D’après Pékin, la France se hisse au quatrième rang des pays fournisseurs avec 11 % des volumes, derrière les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande et l’Irlande. Mais une tendance à la baisse des achats extérieurs semble se dessiner.
Dans l’empire du Milieu, la natalité est en recul sur les cinq dernières années. Le pays enregistrait 14,5 millions de naissances en 2019, contre 18 millions en 2016. En parallèle, l’offre locale semble regagner la confiance des consommateurs et prendre des parts de marché sur les importations. Aussi, le marché du lait infantile chinois progresse en valeur. Les produits haut de gamme sont plébiscités, en raison du meilleur niveau de vie des ménages, mais aussi parce que les consommateurs veulent s’assurer de la qualité du produit.
Il ne faut donc pas se faire d’illusions sur les volumes : le rythme des importations chinoises de lait infantile devrait continuer de ralentir. Mais pour les exportateurs, une carte est peut-être à jouer en valeur, avec la montée en gamme observée ces dernières années. »