« Pour l’instant, les premières indications de rendement indiquent que l’année 2021 pourrait être supérieure à la moyenne quinquennale. Peut-être entre 43 et 45 t/ha, mais cela dépendra encore des conditions d’ici aux arrachages de septembre-octobre. En parallèle, nous restons sur l’hypothèse de -3 % de surfaces (à 153 840 ha), avec environ 5 000 ha de moins que 2020. Une baisse qui concerne a priori surtout le secteur industriel. Ainsi, la production française 2021 devrait être comprise entre 6,4 et 6,9 millions de tonnes (Mt) en conservation. Quant au bassin européen (UE-5), il s’acheminerait vers une production équilibrée autour de 27 Mt. Nous repartons donc sur des bases plutôt saines et un bon équilibre offre-demande après deux campagnes impactées par la Covid côté demande. D’un point de vue quantité, il ne devrait pas y avoir de soucis, avec une vraie valeur de la pomme de terre, notamment pour ceux travaillant sur le marché libre. En revanche, nous restons vigilants quant à la qualité, avec le passage possible de mildiou vers les tubercules. Compte tenu du climat atypique de l’été, il y a aussi des manifestations de cœurs creux, de pommes de terre crevassées, fendues… qui pourraient réduire la qualité efficace et le rendement en transformation. »