Une étude ménée par un consortium international, et publiée dans Nature le 7 octobre 2020, montre une augmentation des émissions de protoxyde d’azote (N2O) au niveau mondial. Elle souligne que le protoxyde d’azote a augmenté de 20 % par rapport aux niveaux préindustriels et que sa croissance s’est accélérée au cours des dernières décennies à cause des activités humaines. Des résultats « non compatibles avec les objectifs de l’Accord de Paris » rappelle l’étude. Elle indique en outre que l’utilisation croissante des engrais azotés dans la production de nourriture au niveau mondial accroît la concentration de N2O dans l’atmosphère.

Si le principal moteur de cette hausse viendrait de l’agriculture, l’étude rappelle toutefois que l’Europe est la seule région au monde qui a réussi à réduire les émissions de N2O au cours des deux dernières décennies. En effet, les politiques industrielles et agricoles ont visé à réduire les gaz à effet de serre et la pollution atmosphérique. C. F.