Dans plusieurs régions de France, la pluie ne s’est pas manifestée depuis une quinzaine de jours. Jusqu’à maintenant, les orges et blés tenaient bon, mais les prévisions météo ne sont pas optimistes. La situation inquiète. « Ça va faire mal, on va perdre des grains dans les épis car on est en pleine période de fécondation », indique un conseiller du Centre. À ce déficit hydrique s’ajoutent des températures élevées, notamment dans le Sud-Est, mais aussi dans l’Ouest.
Comme annoncé par le ministère de l’Agriculture le 9 mai 2022, le potentiel de rendement des céréales d’hiver sera affecté, mais le chiffrage est à ce jour difficile à évaluer. « Cela va dépendre de la météo de fin mai », indique un opérateur du Poitou-Charentes.
Impasse en azote
L’irrigation a donc commencé, mais des arrêtés de restrictions sont déjà en cours dans plusieurs bassins-versants. Quant au troisième apport d’azote, il y aura certainement des impasses.
Enfin, la pression maladie est globalement plus faible que d’habitude, mais la vigilance reste de mise, notamment sur les rouilles pour lesquelles les rosées matinales peuvent suffire à leur développement.