la stabulation de Marie et Jean-Pierre Ledieu date des années soixante-dix. Pour autant, elle est redevenue pleinement fonctionnelle. En 2015, les époux, à la tête de 50 prim’holsteins à Combrailles, dans le Puy-de-Dôme, ont toutefois procédé à une rénovation de fond en comble. « Nous ne disposions que d’une étable entravée, précisent-ils. L’achat du bâtiment, dont la hauteur au faîtage est limitée, représentait une opportunité intéressante. Cela nous permettait d’améliorer à la fois le confort de travail et le bien-être des animaux, tout en restant sur un montant d’investissement mesuré. »
Le couloir central de la stabulation a été conservé, mais de nombreux aménagements ont été réalisés tout autour. Le premier a consisté à allonger les logettes placées face aux deux longs pans. Elles sont passées de 2,20 m à 2,47 m pour s’adapter à la taille des vaches. Les exploitants ont ensuite installé des tapis dans chacune d’elles et de nouveaux tubulaires. Entre les logettes et les cornadis, les vaches circulent dans le couloir de 3 m. « Il est un peu étroit », déclare Eliane Teissandier, de l’EDE (Établissement de l’élevage) du Puy-de-Dôme. Un élargissement demeure possible en déplaçant les longs pans et en allongeant le toit.
Pour l’instant, un nouveau racleur automatique évacue le lisier dans une fosse construite à l’extrémité. Neuf passages sont programmés pour maintenir l’espace propre. La capacité du stockage, d’origine limitée, a conduit Marie et Jean-Pierre Ledieu à monter une fosse préfabriquée en béton de 680 m3. Cela leur permet ainsi d’avoir de la souplesse. Celle-ci est toutefois prévue pour 63 vaches, soit la capacité du bâtiment.
Accès facile à la salle de traite
Un nouvel équipement de traite 2 × 5, acheté d’occasion, a remplacé l’ancien après travaux de maçonnerie pour élargir la fosse de traite. Le carrelage et la peinture rendent l’espace agréable. Sur les quais, les éleveurs ont installé des tapis identiques à ceux des logettes. Cela facilite l’accès des animaux à cet espace qui nécessite le franchissement d’une marche. Un petit inconvénient subsiste : les vaches doivent traverser le couloir d’alimentation pour l’aller et le retour à la salle de traite. Un système de barrière simple rend la circulation des animaux fluide. « L’installation de bardage sur les longs pans pourrait aussi améliorer la ventilation », indique Eliane Teissandier.