Voici quatre familles ayant la passion de l’élevage chevillée au corps. La quête de l’animal parfait rythme leur vie depuis trois, quatre, voire cinq générations. Les concours leur ont déjà procuré moult émotions. Et ils en redemandent… Ces moments chargés d’adrénaline les aident à surmonter un métier de plus en plus difficile.
En charolais, la famille Micaud, à Ygrande, dans l’Allier, brille sur les podiums depuis plus de trente ans. La jeune génération est en marche. Aujourd’hui, ce sont Emmanuel, Benoît, Valentin, Antoine et Amandine qui prennent la relève. Il y a quelques jours, lors du concours national, ils ont obtenu trois premiers prix en femelles et quatre en mâles. Pour la famille Bourbouloux, le verdict des jugements tombera dans quelques jours au Sommet de l’élevage. L’édition restera d’ores et déjà ancrée dans les mémoires de la famille, puisqu’Amélie et Index, un taureau récompensé à de nombreuses reprises, ornent les affiches du salon.
Fidèle au Sommet
À Aurillac, dans le Cantal, Jean et Géraud Trin concrétisent leur amour pour la race salers, avec des vaches alliant un développement harmonieux à des qualités maternelles affirmées. Père et fils, troisième et quatrième générations d’une famille de passionnés, croient aussi à l’engagement collectif. Ils foulent les plus grands rings en qualité d’exposants mais aussi de jurys. Géraud a ainsi jugé toutes les femelles du Concours national salers 2017 à Vichy.
Pour la famille Garnier, en Haute-Loire, c’est la montbéliarde qui retient toutes les attentions de trois générations. Jean et Marie-Louise ont démarré la sélection et travaillé à la promotion de la race avec les concours de Miss en Haute-Loire et le défilé de l’Avenir pour les enfants. À leur suite, Damien et Virginie partagent cette passion avec deux de leurs trois filles, Apolline et Léonie. Fidèle depuis plus de vingt ans au Sommet de l’élevage, la famille y présentera deux animaux début octobre prochain.