«Les éleveurs bio ont des exigences technico-économiques beaucoup plus poussées qu’il y a une quinzaine d’années. Parallèlement, la protéine est une denrée rare et chère. Notre stratégie est donc de faire des aliments nutritionnellement équilibrés, valorisant au mieux la matière azotée.
Tout commence par le choix des matières premières. Notre réseau d’approvisionnement est français et européen, sachant qu’à l’heure actuelle, aucune demande spécifique sur une alimentation 100 % française ne nous est remontée. Nous privilégions la qualité des matières premières avant tout. Une attention particulière est portée aux variétés utilisées et aux méthodes de culture. Nous avons recours à une dizaine de sources de protéines différentes, ce qui permet de tirer parti des avantages de chacune. Nous n’excluons pas le soja, qui est un ingrédient intéressant, mais l’utilisons en association avec d’autres éléments.
Une fois les matières premières sélectionnées, nous nous efforçons d’en tirer le meilleur. En juin dernier, après cinq années de recherche, nous avons inauguré une nouvelle tour de valorisation de la protéine. Grâce au microdosage de vitamines et d’oligoéléments, l’aliment est adapté aux besoins spécifiques de chaque élevage. L’addition d’un complexe de micro-ingrédients aux matières premières permet d’optimiser l’assimilation de la ration. »