« On retrouve de l’animation, on a réussi à passer les 172 euros la tonne sur Euronext », soulignait Nathan Cordier, analyste au cabinet Agritel, qui relevait notamment une « hausse sur les prix mer Noire » en Russie et en Ukraine, principalement. Cette progression a permis aux blés français de se faire une petite place dans le résultat du dernier appel d’offres de l’autorité publique d’achats égyptienne. Mais l’augmentation des prix du blé sur le marché de Chicago, dont « Paris est très suiveur », a également joué un rôle, indiquait Nathan Cordier.

 

En dépit de « deux semaines de suite où les ventes exports américaines ne sont pas bonnes », rappelait Nathan Cordier, le marché de Chicago a vu les prix du blé grimper jeudi soir. « La récolte a du mal à avancer sur les blés de printemps », soulignait-il. Il rappelait que des pluies excessives sur les plaines du nord des États-Unis laissent augurer une dégradation des cultures.

 

En France, l’incendie qui s’est déclaré dans l’usine Lubrizol de Rouen « a des répercussions sur les agriculteurs du département », indiquait le cabinet Inter-Courtage. La préfecture de la Seine-Maritime leur a demandé « de suspendre les récoltes en cours, notamment les ensilages, et de rentrer leurs animaux pour éviter le pâturage », concluait Inter-Courtage.

 

Du côté du maïs, les cours évoluent peu, constatait Coop de France, faute d’éléments de marché. Le prix du blé reste toujours plus attractif que le maïs chez les fabricants d’aliments.

 

À 17h00 sur Euronext, la tonne de blé regagnait 1,25 € sur l’échéance de décembre, à 174,25 €, et 0,75 € sur l’échéance de mars, à 178 €.

 

La tonne de maïs, quant à elle, progressait très légèrement, regagnant 0,75 € sur l’échéance de novembre, à 164 €, et sur le contrat de janvier, à 168,75 €.