L’euro a perdu du terrain face au dollar mardi 6 octobre 2020 après avoir grimpé de 0,57 % la veille. «Les investisseurs semblent attendre la perspective d’un nouveau plan de relance aux États-Unis, après un tweet de Donald Trump appelant les législateurs à travailler ensemble pour se mettre d’accord sur le sujet», indiquaient des analystes du marché des changes.

 

Côté cultures, Agritel soulignait que le déficit hydrique persistant sur la Russie et sur l’ensemble du continent sud-américain renforcent la fermeté du marché agricole. «Si le sud de la Russie reçoit quelques millimètres, le centre demeure très sec et suscite des craintes à l’arrivée de l’hiver», selon le cabinet.

 

Les exportations françaises de blé tendre vers les pays hors Union européenne ont été extrêmement basses en septembre, note Intercourtage qui les estime à 217 000 tonnes, contre 600 000 estimées en août. « Il faut revenir à août 2006 pour trouver un volume aussi bas, à 196 640 tonnes », indique Intercourtage dans une note. «La Chine semble néanmoins devoir être l’un des principaux acheteurs de l’origine France pour les semaines à venir, alors que l’Algérie pourrait se tourner vers de l’origine mer Noire pour ses prochains appels d’offres», ajoute Agritel.

 

Peu après 17h00 sur Euronext, la tonne de blé tendre prenait 2,50 € sur l’échéance rapprochée de décembre pour exploser le seuil fatidique des 200 euros la tonne à 200,25 €, et 2,25 € sur l’échéance de mars à 199 €.

 

La tonne de maïs, pour sa part, progressait aussi de 2 € la tonne sur l’échéance de novembre à 173,75 €, et de 2,25 € sur l’échéance de janvier à 175 €.