La révision à la hausse des estimations de récolte de blé en Russie par de nombreux analystes, qui se situent majoritairement entre 79 et 80 millions de tonnes cette année, contribue au mouvement baissier. Le blé s’enfonçait ce mardi sous la barre des 180 euros la tonne sur l’échéance la plus rapprochée.

 

Par ailleurs, alors que la demande en dollar baisse sur les marchés internationaux en raison de l’aggravation de la crise sanitaire du coronavirus dans certains états américains, la devise européenne a connu en juillet son meilleur mois face au dollar depuis 2010, souligne un analyste du marché des changes.

 

En fin de matinée à Paris, l’euro s’échange 1,1789 dollar, en hausse de 0,23 %. Ce qui pèse depuis plusieurs jours sur les cours du blé européen, exporté en euro, malgré une prévision de récolte en Europe bien inférieure à l’an passé, note le cabinet Agritel.

 

En maïs, en revanche, les opérateurs semblent inquiets du « déficit hydrique persistant, notamment en cette période cruciale de floraison », selon Agritel, qui constate des « dégâts irréversibles » sur les parcelles non irriguées et situées hors façade atlantique, faisant craindre des baisses de production.

 

Vers 17 h sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 0,75 euro sur l’échéance de septembre à 179,50 euros, ainsi que sur décembre à 180 euros.

 

La tonne de maïs gagnait 1,50 euro sur l’échéance de novembre à 165,25 euros, et 1,25 euro sur janvier à 168 euros.