« Sur de nombreux produits, le marché est venu tester hier des zones de résistance, motivant quelques prises de profit, après les récentes hausses », a commenté le cabinet Agritel dans une note.
Les opérateurs n’écartent pas toutefois un possible retour à la hausse, compte tenu du contexte climatique en vigueur aux États-Unis. « Les prévisions météorologiques pour les jours à venir font état de nouvelles précipitations importantes sur la Corn Belt », a souligné Agritel. Le cabinet a cependant évoqué un programme d’aides aux fermiers envisagé par l’administration américaine, qui « pourrait inciter les producteurs à orienter leurs emblavements (choix de cultures) en fonction » de ces aides.
En Europe, le Coceral (association européenne de commerce des grains) a révisé à la hausse ses estimations de production de céréales pour l’Europe, à 301 millions de tonnes, sous l’impulsion du maïs, notamment, a souligné le cabinet Inter-Courtage. En blé tendre, 140,3 millions de tonnes (Mt) sont prévues (contre 139,8 il y a deux mois), dont 36,1 Mt pour la France : « Après une période sèche de six semaines en mars et avril, les conditions de croissance se sont récemment stabilisées grâce aux pluies », selon le Coceral, cité par Inter-Courtage.
À la clôture sur Euronext, la tonne de blé reculait de 1,50 euro sur l’échéance de septembre à 174,75 euros, et de 1,25 euro sur l’échéance de décembre à 178,50 euros.
La tonne de maïs, pour sa part, reculait de 0,75 euro sur l’échéance de juin à 162,50 euros et de 1,50 euro sur le contrat d’août à 168,00 euros.