« Sur Euronext, le support des 168 €/t à l’échéance de septembre en blé a fonctionné et permis aux acheteurs de se positionner. Pour autant, les conditions de cultures restent très favorables en Europe, ce qui limite le potentiel de rebond », estimait le cabinet Agritel.
À Chicago, le blé a également progressé, épargné par le regain des tensions commerciales entre Washington et Pékin. Le rebond pourrait dans ce cas être favorisé par la persistance des pluies sur la Corn Belt américaine, qui retardent les semis.
Or, « il est communément admis par les agronomes que les semis effectués après le 15 mai engendrent des pertes de rendement significatives », notait Agritel. Et les prévisions météorologiques à 7 jours font état de pluies de nouveau significatives, comprises entre 20 et 50 mm dans nombre de régions.
Du côté des opérateurs français, un appel d’offres de l’Algérie en blé laisse espérer de nouvelles exportations de marchandises.
Le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, Agreste, a très légèrement revu à la hausse les surfaces de blé pour la moisson à venir, à 5,019 millions d’hectares (contre 5,014 pour la précédente estimation et 4,878 millions l’an dernier), ainsi que la surface de maïs à grain, à 1,491 million d’hectares (1,422 million l’an dernier). La surface en orge est également revue à la hausse. À l’inverse, la surface de blé dur est encore revue à la baisse, à 316 000 hectares (319 000 précédemment, 354 000 l’an dernier).
Peu avant 18h00 sur Euronext, la tonne de blé progressait de 2,25 €, sur l’échéance de septembre, à 171 €, et de 2 € que sur celle de décembre, à 174,75 €.
La tonne de maïs, elle, regagnait 1,00 € sur l’échéance de juin à 164,00 € et 2,25 € sur août à 168,50 €.