L’euro a atteint un nouveau plus bas depuis juin 2017 face au dollar, après celui de mercredi, pénalisé par un contexte économique et politique jugé peu encourageant.

 

« Seul élément de soutien pour le moment pour l’Europe, le repli de l’euro qui permet de compenser partiellement la chute des cours mondiaux », soulignait le cabinet Agritel dans une note.

 

Ce contexte monétaire permettait aux cours du blé de s’apprécier légèrement, en dépit des tendances climatiques qui semblent annoncer une récolte en très forte progression dans le bassin de production de la mer Noire et une amélioration des conditions aux États-Unis.

 

Le rapport canadien Statcan avait par ailleurs rajouté un peu de pression sur les cours mercredi, avec des intentions de semis de blé ressorties à « un niveau bien supérieur aux attentes », selon le cabinet ODA.

 

« Les pluies actuelles seront probablement largement insuffisantes, car très hétérogènes, pour lever les craintes de déficit hydrique en France et sur l’Europe de l’Ouest », soulignait en revanche Agritel.

 

À la clôture sur Euronext, la tonne de blé tendre prenait 50 centimes d’euros sur l’échéance de mai, à 182 €, et 50 centimes également sur l’échéance de septembre, à 171,75 €.

 

La tonne de maïs, de son côté, progressait de 25 centimes sur l’échéance rapprochée de juin, à 164,50 €, et de 25 centimes également sur l’échéance d’août, à 169 €.