Le marché a salué la déclaration de trêve dans un conflit commercial qui menace l’économie mondiale, intervenue en conclusion d’un G20 à Buenos Aires, soulignent les opérateurs. La Maison-Blanche a néanmoins fait savoir que cette décision n’était que suspendue, pour une durée de 90 jours, rappelle Inter-Courtage.

 

Si les deux pays n’arrivent pas dans ce délai à s’entendre sur des « changements structurels » dans leurs relations commerciales, notamment à propos des transferts « forcés » de technologie et de propriété intellectuelle, « les droits de douane de 10 % seront portés à 25 % », a averti la présidence américaine.

 

Washington indique que Pékin s’engage à acheter une quantité « non encore définie, mais très substantielle, de produits américains pour réduire l’énorme déséquilibre commercial entre les deux pays ».

 

S’agissant du marché du blé, dominé sur le plan mondial par les ventes venant de la Russie ou des pays de la mer Noire, pour que la hausse des cours soit durable, il faudra que « l’activité d’exportation confirme un basculement des origines mer Noire vers les blés européens ou nord-américains », prévient le cabinet Agritel.

 

Or, lundi à Moscou, le ministère de l’Agriculture a revu à la hausse ses estimations d’exportations agricoles pour l’année 2018, fixées désormais à 26 milliards de dollars contre 24,2 milliards estimés précédemment.

 

Vers 17h45 sur Euronext, la tonne de blé regagnait 0,50 € sur l’échéance de mars, à 203 €, et 0,75 € sur celle de mai, à 204 €.

 

La tonne de maïs gagnait 0,25 € sur l’échéance de janvier, à 173 €, et était stable sur celle de mars 2019, à 175,25 €.