Par rapport à Chicago, « le blé (coté sur) Euronext a très peu baissé », soulignait Alexandre Boy, analyste en chef du cabinet Agritel. La parité monétaire favorable, les achats de blé par l’Algérie (entre 500 000 et 600 000 t) et la Tunisie (100 000 t), représentaient autant de facteurs susceptibles de limiter la baisse, selon Alexandre Boy.
Bonne compétitivité du blé français
« Le blé français affiche une bonne compétitivité sur la scène internationale à la faveur notamment du repli de l‘euro et de la fermeté des prix origine mer Noire, dont les cours sont maintenant proches », note Agritel.
Par ailleurs, le cabinet de conseil fait état du « déficit hydrique persistant sur l’ouest de l’Europe » qui « entraîne des difficultés de logistique avec des niveaux de basses eaux sur le Rhin et le Danube. Cela renchérit les coûts de fret ».
Vers 17h30, le blé reculait de 1 € sur l’échéance de décembre, à 199,50 €, ainsi que sur l’échéance de mars, à 202,75 €.
Le maïs, quant à lui, baissait aussi légèrement, suivant le blé. Il perdait 50 centimes d’euro sur l’échéance de novembre, à 166,75 €, ainsi que sur celle de janvier, à 170 €.