Blé : du gel en Australie
Des gelées ont sévi le week-end dernier dans l’ouest de l’Australie « dans la seule zone de production australienne pour laquelle les cultures se portaient très bien pour le moment », note ODA. Des températures entre 0 et –4°C ont été relevées au plus bas. Ce gel a permis de soutenir les cours du blé en début de semaine sur le marché mondial. « Il y a un peu plus de “weather market” (fluctuations de marché dues à la météo, NDLR), avec le gel en Australie », notait Alexandre Boy, responsable de l’analyse de marché au cabinet Agritel.
En France, le cours du blé connaissait une baisse de 5 €/t, à 195 €/t rendu Rouen, le 18 septembre 2018 par rapport à la semaine dernière.
Sur la scène internationale, Agritel note que l’Égypte revient une fois de plus aux achats en blé pour des chargements en novembre. L’Arabie Saoudite a, quant à elle, acheté 630 000 tonnes de blé origines optionnelles. Une partie pourrait être d’origine européenne.
Sur Euronext, vers 18h30, la tonne de blé regagnait 1,75 € sur l’échéance de décembre, à 199,75 €, et 1 € sur celle de mars, à 201,75 €.
Maïs : Les États-Unis créent la surprise
Comme chaque mois, le marché anticipe la parution du rapport de l’USDA. Et d’habitude, il le fait assez bien, sauf ce mois-ci. Alors que le marché attendait une baisse des estimations de rendements de maïs aux États-Unis, l’USDA a augmenté ses estimations de rendement de 2 q/ha pour atteindre une moyenne nationale à 11,4 t/ha.
Avec 377 Mt, la production serait la seconde plus importante de l’Histoire alors que les surfaces ont diminué. Les cours sur les marchés américains ont réagi en chutant, et ce « malgré un ratio stocks sur utilisations le plus faible depuis 2013-2014 », rappelle l’AGPM.
La tonne de maïs reculait de 1 € sur l’échéance de novembre, à 175,50 €, et de 0,50 € sur celle de janvier, à 178,50 €.