Les achats pour la rentrée ont été anticipés par les abattoirs. Dans l’Ouest, les vaches prim’hosteins, normandes ou montbéliardes bien conformées voient leurs tarifs s’éroder. Dans les autres régions où l’offre est moins abondante, la tendance est à la stabilité.
Les écarts de valorisation entre abattoirs s’observent principalement dans les vaches classées P=, pour lesquels le poids et la finition ont une grande importance. Les vaches non finies commercialisées directement après la dernière traite sont dévalorisées.
Les vaches prim’holsteins bien conformées classées P+/O– de plus de 300 kg peuvent s’échanger entre 2,82 et 2,97 €/kg rendu abattoir. Le recul des prix est en revanche plus marqué dans les vaches classées P= qui se négocient entre 2,45 et 2,65 €/kg en fonction du poids et de la finition. Les animaux classés P–1 ou 2 qui sont peu demandés et vendues entre 1,70 à 2,15 €/kg.
Le commerce reste régulier dans les jeunes vaches charolaises bien conformées notamment, dans le Centre-Est où l’équilibre offre/demande permet le maintien des cours.
Dans la marchandise standard, l’activité commerciale est assez régulière, et les tarifs se maintiennent sans trop de difficultés pour les animaux correctement finis. Les vaches charolaises classées R de moins de 10 ans et de plus de 400 kg se négocient entre 3,55 à 3,70 €/kg.
Les tarifs sont en revanche peu soutenus dans l’entrée de gamme et les vaches en manque de finition, avec des disponibilités largement suffisantes pour la demande de rentrée.