Vers 17 heures sur Euronext, la tonne de blé regagnait encore 2,25 € sur le contrat de septembre à 182,50 € et 2,00 € sur celui de décembre à 185,50 €, pour un peu plus de 38 000 lots échangés.

 

Les craintes évoquées depuis plusieurs jours en Europe occidentale, dans les pays baltes ou dans la région de la mer Noire, contrebalancent une monnaie européenne en légère hausse, à 1,1650 dollar, mardi à la même heure, contre 1,1639 dollar lundi.

 

Les problèmes rencontrés ces temps-ci par les épis russes ne sont cependant pas de nature à infléchir les tendances de fond : selon des prévisions croisées de l’OCDE et de la FAO publiées ce jour, l’agriculture va connaître un « déclin » en Europe occidentale d’ici dix ans, alors que la Russie va rester première exportatrice mondiale de blé.

Baisse de la production européenne

Durant la décennie qui vient, la part des pays de l’Europe occidentale dans la production mondiale d’orge, de seigle, de colza, de tournesol, de blé, de lait et de viande « devrait chuter au fur et à mesure que les autres pays et régions vont voir leur croissance s’accélérer », indique le rapport « Perspectives agricoles 2018-2027 » présenté par les deux institutions internationales.

 

La Fédération de Russie qui a « supplanté l’Union européenne » en tête du classement mondial des exportateurs de blé en 2016 devrait « conserver cette place en 2027 », avec « une part des exportations mondiales de 20 % », indique le rapport.

 

D’ici à 2027, l’Union européenne qui se classe à la deuxième place des exportateurs de blé représentera 18 % des échanges internationaux, suivie par les États-Unis (13 %), le Canada (11 %), l’Australie (10 %) et l’Ukraine (10 %).

 

La tonne de maïs, quant à elle, était également dans le vert, reprenant 2,25 € sur le contrat d’août, à 169 €, et 1,50 € sur celui de novembre, à 172,00 €, pour un peu plus de 1 300 lots échangés.