FranceAgriMer a révisé à la baisse les exportations de blé pour la campagne en cours, à 9,9 millions de tonnes (Mt) contre 10,2 Mt le mois dernier, soulignent les analystes. Cela conduit à un « alourdissement du stock de report », note ODA. Et donc pèse sur les cours. En cause toujours, la concurrence du blé russe, abondant et peu cher, et le manque de compétitivité, français notamment.
La poursuite du succès du blé russe sur les marchés extérieurs s’est illustrée par l’achat de 240 000 tonnes de blé russe (quatre bateaux) par l’Égypte dans son premier appel d’offres pour des livraisons en 2018, à un prix inférieur à celui de la dernière fois, note Inter-Courtage.
Aux États-Unis, les exportations hebdomadaires ont ralenti à 519 300 tonnes contre 781 700 tonnes la semaine passée et le cumul des ventes 2017-2018 a atteint 16,78 Mt contre 17,67 Mt l’an dernier à la même époque, selon le rapport hebdomadaire du ministère américain de l’Agriculture.
En maïs, même tendance : en France, le stock de fin de saison a aussi été revu à la hausse, à 2,7 Mt contre 2,35 Mt estimés le mois dernier par FranceAgriMer.
Et du côté américain, les exportations ont ralenti aussi bien sur un plan hebdomadaire qu’en cumulé depuis le début de la saison par rapport à la saison précédente.
Vers 16h45 sur Euronext, la tonne de blé était stableà 158,75 € sur l’échéance de décembre, et gagnait 25 centimes sur celle de mars, à 163,50 €.
À la même heure, la tonne de maïs perdait 0,25 € à 155,75 € sur l’échéance de janvier, ainsi que sur l’échéance de mars, à 160,50 €.