Peu avant 16 h, la tonne de blé perdait 50 centimes sur l’échéance de septembre à 165,50 €, et 25 centimes sur celle de décembre à 171 €.

 

Ce mercredi, l’euro restait ferme face au dollar, pénalisant de fait la compétitivité du blé européen à l’exportation vers les pays tiers. « La fermeté de l’euro face au dollar implique mécaniquement un ajustement des prix à la baisse, selon le cabinet Agritel. Le prix du blé en ce début août se rapproche des plus bas depuis 2 mois. »

 

Le maïs était lui aussi à l’équilibre ou presque, inchangé sur novembre à 165 € et perdant 50 centimes sur janvier à 168,75 €.

 

« Le maïs n’est pas mis en difficulté cette année, je dirais même qu’il se porte beaucoup mieux que l’année dernière à la même époque », a déclaré Éric Frétillère, président d’Irrigants de France, tout en soulignant qu’il fallait encore attendre pour dresser un pronostic sur les récoltes à venir.

 

Dans le reste du continent européen, un coup de chaud est attendu ce week-end sur les pays de l’Est, notamment sur la moitié sud de l’Ukraine, sur la Roumanie et la Bulgarie, souligne le cabinet Inter-Courtage. A contrario, la « Cornbelt » (ceinture de maïs dans le Mid-West) américaine devrait connaître des températures en dessous des normales de saison.

 

Avec l’AFP.