« La baisse du rouble est également un facteur baissier sur les marchés, avec une pression récolte origine russe qui devrait être forte, compte tenu du stock de report conséquent », souligne Agritel.

 

Vers 17h00, la tonne de blé perdait 1,25 € sur l’échéance rapprochée de septembre à 174,25 €, ainsi que sur décembre à 177,50 €.

 

La Bourse de Chicago, la veille, le pétrole et la pluie ont fait baisser les cours des matières premières agricoles.

 

Des pluies abondantes tombées ces derniers jours sur l’Iowa et d’autres zones de la Corn Belt, ainsi que des prévisions de pluies à venir sur la plupart des zones agricoles ont en partie rassuré les opérateurs.

 

En Europe de l’Ouest et en France en particulier, les céréaliers continuent de scruter le ciel avec inquiétude, même si la sécheresse persistante entraîne des conclusions contradictoires, tant l’état des cultures est hétérogène.

 

« Les chantiers de récolte en orges d’hiver battent le plein, avec des résultats très hétérogènes en termes de rendements, détaille Agritel. Les qualités s’affichent cependant comme globalement bonnes à très bonnes avec des poids spécifiques très satisfaisants, mais avec en contrepartie des teneurs en protéines élevées, ce qui devrait déclasser certaines variétés brassicoles en fourragères. »

 

En blé, les premières coupes débutent, mais il est encore trop tôt pour tirer des conclusions.

 

La tonne de maïs, elle, reculait de 1,75 € sur août à 174,75 €, et sur novembre à 172,75 €.