L’apprentissage ne se vit pas seulement au sein de la ferme, il se vit aussi sur les réseaux sociaux. C’est l’état d’esprit qui anime Émilien Mochon, en deuxième année d’apprentissage sur une exploitation céréalière, avec une activité de prestation de services­ dans l’Ain.

« Je préfère travailler »

Quand il n’est pas au centre de formation, le jeune homme de 18 ans, qui prépare le brevet professionnel « Agroéquipement » au CFPPA de Bourg-en-Bresse, publie régulièrement sur une page Facebook des vidéos des différents travaux­ qu’il réalise à la ferme. Il rejoint ainsi notamment un autre apprenti, Théo Joyeux et sa chaîne Youtube Théo, futur éleveur, dans la liste des apprentis qui n’hésitent pas à filmer et à communiquer.

« J’ai créé la page il y a un an pour le plaisir mais aussi pour montrer ce qu’est le monde agricole et pour essayer de gommer la mauvaise image qu’il peut avoir », explique Émilien Mochon.

Celui qui a choisi l’apprentissage parce qu’il « préfère travailler que de rester sur une chaise à l’école » a trouvé sa voie même s’il a préféré changé de patron pour sa deuxième année. « Il n’a pas été correct et ne m’apprenait pas grand-chose », avoue le jeune homme. Avec le bouche-à-oreille, il a réussi à trouver la ferme où il s’épanouit. « Mon maître d’apprentissage souhaite que l’on soit autonome, ça pousse à apprendre », se réjouit-il. Une fois sa formation terminée, Émilien souhaite créer sa micro-entreprise spécialisée dans les travaux agricoles. A.M.